{SP} Le temps d’une étoile – Auwercx Valentin

« Croquer la vie a pleine dent ». Je n’aime pas cette phrases, si la vie était une pomme, alors qu’en resterait-il après trois bouchées? Non, on ne s’empiffre pas de la vie, il faut la déguster doucement, une miette après l’autre, car si on va trop vite, on passe à côté d’innombrables saveurs.


Titre: Le temps d’une étoile

Genre: Roman

Auteur: Auwercx Valentin

Maison d’édition: Auto-publié

Nombre de page: 333

Durée de lecture: Samedi 4 mai 2019 – Samedi 11 mai 2019

Prix: 13,70

Résumé:

Si vous ne lisez pas ce livre, s’il vous plaît, donnez-le à quelqu’un qui le fera.

Je m’appelle Hélio Gargan et j’écris ce livre en 2518.

Lisez-moi bien : mon présent – votre futur est bien plus horrible que ce que vous pouvez imaginer.
Ici, plus tard, la vie n’a pas de saveur, la vérité est un mensonge et la liberté n’est qu’un mot.
Mais si le décor est terne, la situation est pire.
Notre espérance de vie ne cesse de diminuer et l’Humanité est sur le point de s’éteindre.
Ce livre est un appel au secours, alors, vous qui en êtes la cause, pourrez-vous agir en conséquence ?

(Prix des Lectures Captivantes – Wattys 2017)


Samedi 4 mai 2019 (début-p70)

Je n’ai lu pour l’instant que la dédicace et la note de l’auteur, que ce roman commence déjà bien! Ce qui est amusant, c’est que ce livre est pour la femme de l’auteur, Mélina, qui porte le même prénom que celui de ma sœur.

Mais quand j’ai lu le message de l’écrivain, petit paragraphe d’une dizaines de lignes, j’ai su que cette poésie que j’avais aperçu sur le compte de l’auteur, ces petits extraits de beauté, ces mots qui m’ont donné envie de lire ce roman, seraient présents dès les premières pages.

  • Après midi

En commençant, nous sommes directement plongés dans un monde très futuriste. L’histoire est introduite par un résumé des événements fondamentaux, des grandes « révolutions » qui ont rendues le futur raconté ainsi.

Cette rétrospective des 500 dernières années avant le présent du narrateur est simple, efficace et attrayante. Ce premier chapitre nous donne un aperçu du monde dans lequel va se dérouler l’histoire, de quel genre de futur il s’agit (très technologique ou pas, grande évolution de l’Humain ou pas etc…).

Les histoires futuristes ne sont pas mon genre de prédilection, bien que je ne renie pas ce style, mais là, ce que j’apprécie, c’est que l’on voit l’évolution de tout cela, le chemin parcouru et les prises de conscience.

Il y des éléments futuristes récurrents, comme les robots ou des modifications apporté à l’Humain. Je dois avouer que j’ai toujours du mal (et que cela a toujours été le cas) avec ces éléments là dans une histoire; j’ai toujours un peu de mal à me projeter, mais malgré tout, certaines idées encore jamais vu et développées par l’auteur, me plaisent beaucoup (notamment le SAR).

Le début du chapitre 2 introduit en douceur l’histoire, et nous donne un aperçu du présent du personnage, et dès la fin, la problématique se pose. Cela me plait beaucoup car, en analysant de quel problème il s’agit, je trouve que d’attendre quelques chapitres en plus aurai été trop long. Dès le début, on voit que le récit va commencer quand quelque chose va venir casser la routine d’Hélio sans que cela ne soit précipité.

Les descriptions en début de chapitre 3 m’ont serré le cœur. Sans qu’elles ne soit violentes, on ressens les émotions ressentis par le personnage. La Limite et ce qui est raconté sur elle m’effraie, et l’écrivain arrive vraiment à nous faire ressentir la peur des habitants de l’an 2518.

Pour sortir du contexte du scénario, la plume de l’auteur me plait énormément Elle est simple et descriptive, avec un vocabulaire varié et facile, et des tournures de phrases très belles qui prennent facilement des tournures poétiques.

  • Soir

A peine quelques pages après avoir repris ma lecture, l’auteur a laissé divaguer son humour à travers sa plume. Ses blagues sont légères et m’ont arraché des petits rires. Certaines boutades dévoilent le coté timide et maladroit d’Hélio.

Plusieurs personnages qui me paraissent assez importants pour la suite, viennent de faire leur entrée en scène. A travers le regard du narrateur, on apprend à les connaitre et à les découvrir, et non pas de manière superficielle, ce qui, personnellement, peut m’aider à m’attacher plus rapidement à eux.

Ces deux personnages sont Hink, le meilleur ami d’Hélio, et Astéria, une nouvelle rencontre pour le narrateur. En un court chapitre, je trouve que le personnage de Hink a su être assez décrit pour susciter mon attention, et j’espère le revoir très bientôt pour le connaitre davantage. Quant à Astéria, son prénom est le reflet même de la poésie et du mystère qui émane d’elle.

Je sens qu’entre elle et Hélio, va naître ce genre de relation que j’aime, ou plutôt dont je raffole. Ce genre de relation trop beau, trop vrai, trop « minute par minute » pour être réel, et qui à mes yeux, est aussi beau que les rimes d’une magnifique poésie.

L’histoire, les lieux et les phrases rendent chaque expression jolie. J’ai pour habitude de mettre des post-it aux plus belles répliques dans un roman, et je me suis surprise à en mettre un sur la simple phrase:

« peut-être sont-ils trop timide pour une rencontre avec les étoiles? »

Cette phrases est simple, elle n’attise par forcément de réflexion, lu tout bêtement comme ça, mais le contexte dans lequel elle a été sorti, a fait sortit d’elle toute la beauté du moment décrit.

L’auteur manie sans peur les étoiles dans son récit, et c’est tellement beau.

Lundi 6 mai 2019 (p71-p112)
  • Soir

Plus j’avance, plus le narrateur nous fait part de ses pensées et plus j’aime cette lecture. Etre dans la tête d’Hélio Gargan, c’est tellement beau. Vivre ses réflexion, voir le monde à travers ses yeux… J’adore vraiment les pensées du personnage, les images qu’il utilise et ses réflexions qui amènent à réfléchir.

En reprenant ma lecture, l’histoire était calme, mais des événements viennent bousculer cette routine, et l’action se fait de plus en plus présente. Un chapitre s’est terminé de façon si brute, si inattendue, que j’en ai eu le souffle coupé.

L’auteur n’utilise pas un vocabulaire extravagant et compliqué, mais il manie ses mots avec une telle finesse qu’en un paragraphe, un seule ligne, il arrive à nous faire ressentir des émotions avec une puissance inattendue.

Malheureusement, en achevant mon chapitre pour écrire mon ressenti, j’ai été un peu surprise et déçue du déroulement d’un événement clé du récit. Le moment est puissant, et c’est en rédigeant cette critique et méditant dessus que je ressens toutes les émotions cachées derrières une telle action, mais je trouve que cette partie a été précipitée.

Il m’est difficile de m’expliquer sans spoiler, mais j’aurai aimé qu’il se passe davantage de chose entre Hélio et Astéria, que le lien montré au lecteur soit encore travaillé, avant de poser cette scène.

Bien sure, le mystère et l’attraction montré entre les deux personnages permet cela et me rend assez heureuse (je dois même avouer qu’avec la relation qu’entretiennent ces deux là, la scène leur correspond absolument) mais j’aurai aimé encore au moins une altercation entre eux.

Mardi 7 mai 2019 (p113-p186)
  • Matin

J’ai lu dans le bus pour une sortie scolaire, et voici mon opinion sur les quelques chapitres que j’ai pu achever.

L’histoire ne cesse d’évoluer et de nous réserver des surprise. Plus on avance, et plus on apprend des choses sur cette société modernisée, notamment pour les classes sociales.

Hier, nous étions concernés par les classes sociale inclues dans le rouage de la société, et aujourd’hui, le narrateur mous fait découvrir un peuple rejeté.

Pour qualifier tout cela, l’auteur utilise des beaux mots et des mots bien choisis pour représenter la chose en question.

  • Soir

Je me suis posée pour lire, et l’histoire évolue, mais vraiment bien!

Je le dis souvent, mais plus on avance, plus l’action devient intense, et j’adore cela!

Étonnamment, je commence à m’attacher à Géras, le robot d’Hélio, qui, pour un robot, à quand même une sorte d’humanité apporté par les modifications du père d’Hélio.

La relation entre Astéria et Hélio est intense, bien que je suis encore perturbé par la rapidité des choses. Je trouve que les deux protagonistes ne se connaissent pas encore assez pour se faire confiance si rapidement, et je trouve que cela rend Hélio naïf à certain moment.

Hormis cela, le livre est rempli de belles images sur l’amour, et je voulais revenir sur un point: les répétitions.

Je n’aime pas les répétitions dans un livre, car il y a toujours des synonyme pour un mot. Hors là, l’auteur répète souvent le mot « Rouge » ou l’expression « ses jambes sucrées » mais j’aime ces répétitions là car elles appuient sur l’importance de la chose. Le mot « Rouge » est là pour une raison, et « les jambes de sucres » est sûrement la chose qui qualifie le mieux Astéria.

On voit que ces répétitions sont volontaires et réfléchies, et j’aime beaucoup cela!

Jeudi 9 mai 2019 (p187-p212)
  • Soir

Je n’ai pas beaucoup lu donc je n’ai pas grand chose à dire…

L’histoire continu d’évoluer et le personnage principal commence à pendre conscience de certaines choses dont j’ai parlé précédemment, ce qui me rend ravie.

L’écriture est toujours aussi agréable et les pages défilent sans que l’on s’en rende compte.

Vendredi 10 mai 2019 (p213-248)
  • Soir

Plus qu’une centaine de page avant la fin!

L’action se déroule vraiment bien, c’est un des gros point fort du livre! Plus les événements se passent, plus les révélations sont lourdes et montrent que la fin est proche!

De nouveaux personnages sont encore arrivés, dont Borrée, qui est vraiment particulière mais que j’ai vraiment hâte de connaître davantage!

Samedi 11 mai 2019 (p213-fin)
  • Après midi

Je fais une petite pause pour écrire un peu mon ressenti sur la vingtaine de page que j’ai lu.

Je vais être franche, mais la naïveté d’Hélio commence à me blaser. J’ai l’impression qu’il se force à rester dans des illusions et qu’il reste sourd face à la vérité et cela m’énerve, surtout quand les preuves sont sous ses yeux.

Sa naïveté me fait souvent lever les yeux au ciel, surtout quand on le connait et que l’on sait qu’il est intelligent et réfléchi comme personnage. Hors, quand il s’agit d’Astéria, il n’y a que là qu’il se décroche de la réalité.

Hormis cela, une grosse révélation a eu lieu et je dois avouer ne pas avoir tout compris, (ce n’est pas un point négatif mais c’est un peu complexe pour ma petite tête alors je vais la relire) mais de ce que j’ai compris, c’est vraiment un truc de fou! Il n’y a pas d’autre mot et c’est aussi un truc qui ne m’étonne même pas!

Je viens à l’instant de fini le roman, de refermer le livre, de lire la dernière page, et comment vous dire….

« Mais wouaaaaah! Ce livre c’est un truc de dingue… « (Voilà ce que j’ai dis en lisant les derniers mots).

Les révélations n’en finissent pas! Étonnamment, il y a eu des aveux auxquels j’aurai réagis en me disant que c’est improbable, mais, le scénario a fait que non.

Et la fin… elle m’a fin m’a littéralement sidérée…


Que dire de la couverture? Il y a eu deux éditions de la cover. Habituée à la première, j’ai eu un peu de mal avec la seconde, mais par la suite, elle est devenue ma préférée. Je la trouve vraiment plus raffinée que la première et plus appliquée. Par rapport à l’histoire, elle correspond vraiment bien.

La couleur galaxie qui remplie la main fait allusions aux étoiles et à la poésie. La montre quant à elle, est un beau symbole pour ce roman qui parle du temps et de la vie. La ville en fond correspond parfaitement à comment est décrit Muciel, le lieu de vie d’Hélio. Et la main en elle même peut nous faire penser à celle du personnage principal, qui est aussi écrivain à ses heures perdues.

S’ajoute à cela que j’aie beaucoup la calligraphie du titre et les ornements tout autour. Cela donne un coté soigné sans pour autant trop charger la couverture, et c’est vraiment agréable à regarder.

Que dire du titre? « Le temps d’une étoile ». En commençant ma lecture, j’ai trouvé que le titre n’avait aucun rapport avec le récit. Et c’est normal, car le lien ne peut être fait qu’a la toute fin du récit.

Alors oui, je vous le dit, le titre correspond parfaitement à l’histoire, mais lisez la pour comprendre.

Mon avis global sur cette lecture: Ce livre était vraiment superbe! J’ai eu un coup de cœur imminent pour la plume poétique de Valentin Auwercx et son admiration pour les étoiles. Le scénario dans lequel nous plonge l’auteur est vraiment très original. J’ai vraiment adoré me plonger dedans, découvrir la « Limite » et toutes ces nouvelles technologies. D’autant plus qu’il est très facile de se projeter dans le récit car en le découvrant, on se rend compte que cela pourrait très facilement se produire. 

Le personnage d’Hélio m’a bien plu, car on le suit dans ses pensées et réflexions vraiment belles et intéressantes, mais sa rencontre avec Astéria l’a rendu naïf et cela m’a un peu déçu. Quant à Astéria, son influence sur Hélio et les secrets qui planaient autour d’elle on fait que j’ai de moins en moins apprécié ce personnage, bien qu’à son entrée en scène, j’étais très enthousiaste et excitée de découvrir ce mystérieux personnage (je tiens à préciser que ceci est juste mon avis personnel, et donc que cela ne veut pas dire que le personnage d’Astéria est un point négatif du livre, quelque chose qui pourrait être amélioré).

Hormis les deux protagonistes, il y a eu d’autres personnages comme Hink et Borée qui m’ont séduit dès le début (je m’attache difficilement aux personnages principaux mais c’est tout le contraire pour les personnage secondaires) et je regrette un peu le fait qu’ils furent peu présents.

Pour ce qui est du déroulement des événement, on va d’action en action et cela nous tient en haleine, pas le temps de s’ennuyer! Mais, j’ai vraiment été perturbée par la rapidité de la relation entre Hélio et Astéria. J’aurai aimé lire davantage de moment entre eux, les voir se connaitre un peu plus avant qu’ils ne se jettent dans les bras l’un de l’autre.

Malgré ces quelques points négatifs, je ne retiens que du bon de ce livre. Les prénoms sont originaux, l’univers est solide et travaillé en profondeur, et la fin… elle est parfaite, et je suis tellement heureuse que l’auteur n’est pas fait une fin classique, une 100% happy end!

Ma note: 🌻🌻🌻🌻/5

Laisser un commentaire